Quels régimes fiscaux pour un praticien en médecines douces ?

Quand un hypnothérapeute, sophrologue, naturopathe, psychanalyste ou psychothérapeute s’installe en libéral, l’une des premières questions à régler est son régime fiscal. Deux options principales s’offrent à vous : le micro-BNC et le régime réel.

Le régime micro-BNC

C’est la solution la plus simple pour débuter. Il s’applique aux professions libérales non réglementées avec un chiffre d’affaires inférieur à 77 700 € par an (plafond 2024). Vous déclarez votre revenu brut, puis l’administration applique automatiquement un abattement forfaitaire de 34 % pour frais professionnels. Votre imposition porte donc sur 66 % de votre chiffre d’affaires.

Exemple : une sophrologue qui génère 30 000 € de chiffre d’affaires sera imposée sur 19 800 €. L’avantage est la simplicité administrative, mais vous ne pouvez pas déduire vos charges réelles (loyer, matériel, communication).

Le régime réel

Si vos charges dépassent le forfait de 34 %, ou si vous prévoyez un chiffre d’affaires supérieur au plafond, le régime réel devient intéressant. Vous déclarez vos recettes après déduction de toutes vos dépenses professionnelles (loyer, assurances, communication, matériel). La comptabilité est plus lourde et l’aide d’un expert-comptable est souvent nécessaire, mais vous optimisez votre fiscalité si vos charges sont significatives.

Exemple : un naturopathe qui investit 12 000 € par an en matériel et communication a intérêt à choisir le réel plutôt que le micro-BNC, car il réduit son bénéfice imposable.

Conclusion

Le micro-BNC convient aux praticiens qui démarrent avec peu de charges, tandis que le régime réel est mieux adapté aux thérapeutes déjà bien installés ou qui dépensent beaucoup pour développer leur activité.

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