De l’hôpital au cabinet : témoignages croisés de deux médecins récemment installés
Carlo
Responsable rédaction articles de blog
Quitter le salariat pour s’installer en libéral n’est pas un simple changement de statut. C’est une transformation complète du quotidien médical. Pour vous aider à visualiser cette étape, nous avons recueilli les retours de deux médecins spécialistes — une gynécologue et un dermatologue — qui ont sauté le pas récemment. Objectifs, freins, réussites : découvrez leurs récits inspirants.
I. Pourquoi passer de l’hôpital au libéral ?
1.1 Recherche d’autonomie
- Dr L., gynécologue, a exercé 7 ans dans un centre hospitalier de taille moyenne. « J’avais besoin de retrouver de la liberté dans l’organisation de mon agenda, de mes suivis, et surtout dans mon approche des patientes. L’hôpital devenait trop lourd, trop rigide. »
- Même constat pour Dr M., dermatologue, ancien assistant spécialiste à l’hôpital : « Je voulais reprendre la main sur mon rythme de travail et m’éloigner de la pression administrative permanente. L’exercice libéral me paraissait plus humain, plus souple. »
1.2 Une vraie réflexion stratégique
- Aucun des deux praticiens n’a pris la décision à la légère.
- « J’ai mis près d’un an à réfléchir sérieusement à mon projet. J’ai listé ce que je voulais, ce que je refusais, et j’ai beaucoup discuté avec des médecins déjà installés. » — Dr L.
- Dr M., lui, a d’abord testé le libéral via des remplacements : « C’est la meilleure porte d’entrée. On découvre le rythme, la relation avec les patients, les réalités de gestion. Ça m’a conforté dans mon choix. »
II. Étapes clés de leur installation
2.1 Le choix du lieu : un critère fondamental
- Dr L., gynécologue : installée en périphérie d’Angers, dans une zone classée sous-dotée. « Je voulais combiner vie de famille, qualité de vie et impact utile. En zone prioritaire, j’ai aussi bénéficié d’une aide financière de 50 000 € via l’ARS. »
- Dr M., dermatologue : « J’ai ciblé Toulouse, ma ville d’origine. C’est concurrentiel, mais je me suis différencié avec un positionnement esthétique et une offre spécialisée en dermatologie pédiatrique. »
2.2 La recherche du local
Pour tous deux, le choix du cabinet a été stratégique.
- Dr L. a rejoint une Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP) déjà existante : « J’ai bénéficié d’une salle équipée, d’une secrétaire mutualisée, et surtout d’une synergie avec les autres professionnels. C’est rassurant pour débuter. »
- Dr M. a investi dans un local à rénover : « Je voulais créer un lieu à mon image. J’ai été accompagné par un architecte spécialisé en santé pour respecter toutes les normes. »
💡 Tous deux ont été accompagnés par MonCab dans la sélection et l’évaluation du local : analyse réglementaire, accessibilité PMR, mise aux normes médicales, estimation de coût global.
III. Les défis rencontrés (et surmontés)
3.1 L’administratif : plus lourd que prévu
- Dr L. : « Entre la CARMF, l’URSSAF, les assurances, la CPAM, j’étais vite submergée. MonCab m’a proposé un tableau de bord clair avec toutes les étapes, ça a sauvé mon énergie. »
- Dr M. : « Le plus difficile, c’est le démarrage. Il faut gérer les contrats, les abonnements, l’équipement du cabinet, la facturation… Ça prend du temps, surtout les premiers mois. »
3.2 La solitude du chef d’entreprise
- « Passer du collectif hospitalier à la solitude du libéral peut être déstabilisant. Heureusement, je travaille en MSP, donc je ne suis pas isolée. » — Dr L.
- « J’ai rejoint un groupement de médecins indépendants de ma région. On s’aide entre nous, on partage nos bons plans. Je recommande vivement de ne pas rester seul. » — Dr M.
IV. Le rôle crucial de l’accompagnement
4.1 Pourquoi ils ont choisi MonCab
- Dr L. : « Je voulais un accompagnement global. MonCab m’a aidée à identifier les aides auxquelles j’avais droit, m’a orientée vers des partenaires fiables (banque, comptable, avocat), et m’a épaulée dans le choix du statut juridique. »
- Dr M. : « J’ai été accompagné dès le business plan. On a simulé les charges, les recettes, les flux de patients. J’ai pu sécuriser mon installation financièrement grâce à cet appui. »
4.2 Gagner du temps et éviter les erreurs
« Sans MonCab, j’aurais sans doute perdu 6 mois et commis des erreurs coûteuses. L’installation libérale, ce n’est pas juste ouvrir une porte. C’est un vrai projet d’entreprise. » — Dr L.
V. Leurs conseils aux futurs installés
🎯 Voici leurs recommandations clés :
- Testez le libéral avec des remplacements avant de vous engager.
- Ne sous-estimez pas le temps de préparation (6 à 12 mois).
- Faites-vous accompagner dès le début : comptable, conseiller, avocat.
- Intégrez un réseau (MSP, associations locales, syndicats médicaux).
- Soyez réaliste sur la trésorerie : prévoyez 3 à 6 mois d’avance.
- Choisissez un local adapté à votre patientèle cible.
- Utilisez les outils de projection territoriale proposés par MonCab.
Conclusion
Chaque installation est unique, mais les étapes sont les mêmes : analyser le territoire, définir une stratégie claire, sécuriser son environnement professionnel, et s’entourer des bons partenaires. Le passage au libéral demande rigueur, anticipation et énergie… mais le jeu en vaut la chandelle.
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